La saison été a démarré pour Clémentine Lhoste, qui après sa victoire dans le championnat féminin du Trophée Andros cet hiver, va tester différentes disciplines.
Clémentine a déjà participé à 2 courses du championnat de France Sprint Car sur terre, celles de Saint-Junien puis à Saint-Vincent des Landes.
Ce choix s’est porté sur cette discipline car d’une part elle a déjà le sprint car, et d’autre part cette discipline est proche du Trophée Andros, et en plus elle évolue sur la même voiture et dans le même team : EVO SPRINT de Florent Tafani (Vice-Champion d’Europe Autocross 2015).
L’avantage indéniable du Sprint-Car, c’est qu’un même véhicule puisse être utilisé dans plusieurs disciplines et puisse permettre de faire une saison été et une saison hiver sans grands changements.
Les seules modifications sur le véhicule concernent les jantes et les pneus qui passent de 14 pouces sur la Glace à 10 pouces sur la terre, la monte de garde-boue sur les roues arrières, et sur la sortie d’échappement, il a été monté un catalyseur qui est obligatoire sur la terre alors qu’il ne l’est pas sur la glace.
Comme dans le Trophée Andros, il y a un championnat réservé aux filles avec la catégorie “Sprint Girl“ dans laquelle participe Clémentine Lhoste. Sur la liste des engagées, environ 25 par course, on retrouve une partie des pilotes qui participent aussi au Trophée Andros.
PREMIERE COURSE : la découverte
Clémentine découvre cette nouvelle discipline, et se rend compte que la piste est bien plus longue et bien plus large que la moyenne des circuits de l’Andros, cela doit rouler donc beaucoup plus vite !!
Sans entrainements au préalable, elle se retrouve face à une nouvelle façon de courir et donc à faire d’entrée de jeu 4 tours qualificatifs ! c’est le schéma du championnat Autocross qui réunit environ 250 pilotes pour chaque courses, en qualifications directes !
Autant dire que la mise en situation est soudaine et il va falloir assimiler en même temps : le circuit, la surface, le développement du Sprint car qui tire beaucoup plus court avec les 10 pouces.
Bilan : 15ème des qualifications.
Il y a ensuite 3 manches, une demie-finale et une finale si on fait partie des 7 premières.
En manches Clémentine va faire 14 ème de la manche A ; 11ème de la B puis 23 ème de la C suite à un accrochage, ce qui la place 14 ème.
Elle part donc 7ème de sa demie-finale qu’elle termine 4ème.
Elle part enfin 8ème de la finale et termine à la 10ème place.
Ce résultat final reste satisfaisant dans l’objectif que Clémentine s’est fixé : faire partie du top 10.
DEUXIEME COURSE à Saint Vincent des Landes
Ce second week-end fut moins glorieux, se sera un week-end «sans»...
15ème des essais ; accrochage en 1ère manche au freinage pour le premier virage. Pas pris le départ de la 2ème, crevaison dans la 3ème !
Clémentine prend le départ de la demie finale en 13ème place, où seules les 7 premières seront qualifiées. Au 2ème tour Clémentine est 7ème et au moment où elle prépare une attaque sur la concurrente qui la précède, celle-ci part en tête-à-queue et la bloque. Elle repart dernière pour finir 9ème ! Il n’y aura pas de finale cette fois !
Grosse désillusion, mais les 8 dépassements effectués lors de cette demi-finale ont démontré son adaptation rapide à cette discipline.
Il lui faudra plus de roulage et les résultats pourraient vite être là !
Pour Clémentine la découverte de cette nouvelle discipline, lui a offert des sensations identiques que sur la glace avec beaucoup de glisse et de dérives, même si dans le détails il y a beaucoup de différences.
Plus de grip donc plus de vitesse. Plus de régime moteur lors des départs, des pelotons roulant plus serrés, une piste qui évolue sans cesse au gré des arrosages commandés par la direction de course et qui se creuse sur la partie terre au fur et à mesure des passages.
Comme au Trophée Andros, où la piste évolue en permanence, il y a des différences d’adhérence très notables entre la terre et le goudron ou encore avec la terre sèche dans une manche et qui a été artificiellement arrosée pour la manche suivante. Sensations garanties pour le pilotage du premier tour !
A noter, qu’il faut une meilleure condition physique, Clémentine l’a découvert lors de sa première finale : elle n’avait «plus de bras» et 2 concurrentes l’ont dépassé dans le dernier tour !
Clémentine a aussi d’autres anecdotes comme l’absence d’anticipation pour sa première projection de boue reçue sur ses lunettes qui a fortement diminué sa visibilité sur toute une manche. Elle a retenue la leçon et baisse la tête pour limiter les projections grâce à la visière du casque !!
Clémentine Lhoste a été emballée par ces deux courses et on la reverra rapidement sur d’autres manches pour la saison estivale !
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